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Jackpanda21 a écrit :- Formation: sans formation, impossible de faire du bon malt. Le procédé de malterie n'est pas compliqué en soi, mais il faut vraiment connaître l'influence du process ( humidité, température, etc... ) sur le malt et l'influence sur le brassage. Et donc il faut connaître également l'influence de la qualité de l'orge sur le malt. En bref, la filière orge malt bière. Tout ça n'est que théorie et s'apprend.
L'IFBM à Nancy propose des formations sur le maltage. ( seul organisme à ma connaissance qui forme à ce type de métier )
Heureusement, toute théorie peut s'apprendre sans formation et parfois même mieux. Donc faire un bon malt sans formation ça doit être possible, sans matériel hi tech c'est encore possible. Maintenant c'est comme pour tout: cela demande du temps, de la volonté et de l'ingéniosité.
Après le gros soucis va être la constance, car le brasseur ne pardonnera pas la moindre erreur et si on est pas au top niveau maitrise et matériel on court vite à de gros problème.
C'est pour ça que personnellement si un jour je monte mon projet de malterie il sera exclusivement réservé à ma production et celles d'amateurs qui sont moins exigent (dans le sens où ils ne prennent pas de gros risque)
L'hermine a écrit :Heureusement, toute théorie peut s'apprendre sans formation et parfois même mieux. Donc faire un bon malt sans formation ça doit être possible, sans matériel hi tech c'est encore possible. Maintenant c'est comme pour tout: cela demande du temps, de la volonté et de l'ingéniosité.
Après le gros soucis va être la constance, car le brasseur ne pardonnera pas la moindre erreur et si on est pas au top niveau maitrise et matériel on court vite à de gros problème.
Oui, le matériel n'a pas besoin d'être hi-tech. La trempe, rien de plus simple. La germination, ça va encore. Le touraillage est plus délicat mais comme tu le dis, volonté et ingéniosité, ça peut le faire.
Le problème avec la théorie, c'est que toutes les pièces du puzzle sont dispersées, et l'assemblage ne peut se faire qu'avec de l'aide et beaucoup de pratique. C'est le but d'une formation ( dont je ne fais absolument pas la pub mais qui me semble une bonne base pour un bon départ ) et pour la pratique, il faut faire du malt et des erreurs pour pouvoir corriger le tir. En industriel, ça a un coût quand tu te plantes. Mais quand tu te lances, les erreurs du début coûtent cher, ou plutôt ne rapportent rien, alors que tu as payé l'orge et l'énergie.
La malterie Malteurs-Echos en Ardèche s'est créée récement et ça marche plutôt bien pour eux, ils ont un contrat avec la région Rhones Alpes pour faire entre autre de la formation, je suis sur qu'il pourront te former, et même t'acceuillir en stage si le désire.
Ils ont calculé un ration de 1t/an/m2 soit 300tonne par an de malt si ton local fait 300m2.
Le plus chiant a l'air d'enlever correctement les radicelles (les germes et racine de la graine)
Des nouvelles de vos projets respectifs ?
Avez vous pu créer votre micro malterie depuis 2014?
Quelles ont été les succès atteint et les erreurs commises ?
Gagnez vous suffisamment pour vous payer avec cette activité ?
Merci pour votre update.
Bonne journée
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